Auteur : Jean-Paul Sartre
Dramaturge : Jean-Claude Zivie
Metteur en scène : Aurélia Aubert
Création lumières et sons : Aurore Beck
Scénographie et Décors : Tanguy de Saint Seine
Costumes : Morgane Dufour
Distribution :
Aurélia Aubert / Inès
Julien Charpentier / Garcin
Sophie Benedo / Estelle
Raphaël Thiry / Le garçon
Dossier artistique et/ou dossier de presse de Huis clos de Jean-Paul Sartre : envois sur simple demande.
Synopsis Huis clos de Jean-Paul Sartre :
Trois personnages se rencontrent pour la première fois, après leur mort : Garcin, Inès et Estelle. Ils viennent de milieux très différents et ne partagent ni les mêmes convictions, ni les mêmes goûts. Peu à peu, ils comprennent qu’ils se trouvent en enfer et découvrent ce que c’est : le poids du regard accusateur des autres, sans possibilité de fuir. Obsédés par les actes qu’ils ont commis et l’image qu’ils renvoient, ils se débattent tout au long de la pièce pour échapper au poids de ce regard, en vain…Chacun d’eux est condamné à être tour à tour le bourreau et la victime des deux autres pour l’éternité.
Note d’intention du metteur en scène :
« On ne monte pas une pièce de Jean-Paul Sartre par hasard…
C’est donc en tout état de conscience que j’ai choisi de mettre en scène Huis clos.
Il y a d’abord l’auteur, bien sûr, dont j’apprécie tout particulièrement les œuvres et la pensée. Mais il y a aussi ce que porte Huis clos. Un texte fort, épuré, rythmé, sec, où chaque mot est à sa place, pas un de trop, pas un de moins. Un texte extrêmement exigeant à jouer et à monter.
Ce n’est pas par hasard non plus que j’ai choisi de mettre en scène cette pièce sous sa forme la plus classique et la plus épurée. Que nous soyons en 1944 ou au 21ème siècle, que nous soyons jeunes ou âgés, nous nous sommes posés les questions qui tourmentent Inès, Garcin, Estelle, sur l’importance donné au regard de l’autre, sur l’image de soi, sur l’angoisse et le bonheur que peut provoquer la liberté, sur les choix de vie ou l’absence de choix…
Huis clos parle de nous, des autres, de la condition humaine, de façon simple, réaliste même, sans condamnation ni morale. Les trois personnages se débattent avec leur vie passée, et leur vie à venir, ensemble, et sous le regard distant et indifférent du Garçon.
Je n’ai souhaité, à aucun moment, créer des décors et une scénographie relatifs à l’enfermement, bien au contraire, tout est ouvert. Les trois protagonistes se sont enfermés en eux-mêmes, prisonniers du regard de l’autre et de leur choix de vie passée…ou leur absence de choix. Est-il trop tard pour eux? «Peut-être n’avons-nous jamais été si vivants.»-Estelle. »
Aurélia Aubert – Metteur en scène